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Notre Vision

Notre culture a perdu sa spiritualité et de fait, perdu le lien avec ses "maîtres fous et maîtresses folles". Oubliés certes, les « maîtres fous et maîtresses folles » de notre culture n'ont pour autant pas disparu. Ils et elles ont toujours existé et ont continué à œuvrer, bien que majoritairement dans l'inconscience des humains qui les incarnent.

Ce personnage est à comprendre, à ré-inventer, à incarner en conscience. Il n'est pas à sous-estimer. Par sa simple présence, il met en garde, il se prend dans les pièges des personnalités humaines et des égrégores sociétaux, il crée l'autodérision, le recul sur les dérives de nos tendances égotiques… 

 

Parmi les humains, certainement bien intentionnés, qui se disent "maîtres du désordre" ou "bouffons sacrés" et revendiquent leur appartenance à la grande famille des "heyoka" (sans pour autant appartenir à cette culture)... certains arborent une certaine fierté et pensent à tord qu'être au service d'un maître fou est une bénédiction. Mais c'est exactement le contraire... Cela peut être un véritable sacerdoce…

Si désordre il doit y avoir, c'est bien pour remettre les choses "en ordre". Être créateur du chaos sert à restituer l'ordre. 

 

Dans un monde gouverné par les personnalités humaines et les déviances égotiques, le chaos et le non sens sont partout... Si le "clown" doit œuvrer, c'est bien au service du vivant et du sacré. Ce n'est pas pour remettre gratuitement une couche de désordre en plus, qui ne participerait qu'à blesser, détruire et semer le trouble sans rien créer de beau et de bon. Plus que jamais, nous ressentons et nous croyons que "les joueurs de l'extrême" sont appelés à œuvrer en bonne intelligence au sein de notre société moderne. 

 

Nous ressentons qu'il est important de reconnaître les origines de ce "clown" et son rôle initial. De reconnaître sa reliance au sacré. Nous ressentons qu'il y a urgence à recréer des espaces de conscience, qui puissent participer à réenchanter notre société, à semer du bon sens, à créer de la distance partout où notre monde se prend trop au sérieux. 

 

Sans prétendre détenir LA vérité, nous souhaiterions que les joueurs et joueuses qui œuvrent avec les maîtres folles, puissent honorer ces esprits et ressentir ce qui est en jeu... Nous avons bien constaté, que beaucoup ne comprennent pas ce qui les traverse lorsqu'ils sont en jeu. Certains sont débordés par quelque chose qui les dépasse, sont désemparés et souffrent du rejet ou de la fascination qu'ils suscitent. Nous souhaiterions que les humains au service des maîtresses fous prennent conscience de ce qu'ils viennent incarner et trouvent leur vérité. 

 

L'approche du néo-chamanisme qui est proposé dans les stages est de fait sacrée et non mystique. « L'esprit fou » ne saurait tolérer que la forme prenne le pas sur le fond. Il s'agit donc d'une initiation et d'une pratique au tambour ancrée dans la matière, simple, accessible et sans folklore ni dogme. L'approche du "clown" permet au joueuse de s'exprimer avec liberté et de rester ouverts à ses multiples facettes, de s'autoriser toutes ses couleurs, tous les opposés… La méthode pour l'émergence des joueurs, joueuses et la pratique du néo-chamanisme permettent aux joueuses et joueurs d'incarner ce qui les traversent, d'être pleinement là, d'habiter leur corps, "les pieds plantés sur Terre et les ailes déployées".

 

« La rencontres avec Eric Blouet a trouvé un parfait miroir concernant nos approches pédagogiques respectives. Sa méthode pour libérer le "joueur et le créateur" est venue fusionner avec ma méthode pour libérer le "Maîtresse Fou"... Nous avons mis en place le premier stage longue durée de "Maîtres Folles - Maîtresses Fous" en 2018. » Bérangère 

 

Nous accompagnons les joueuses et les joueurs, avec la boîte à outil "la joueur, l'actrice" d'Eric, et Bérangère propose un travail de conscience et de désidentification, sur la personnalité multiple. Plus le joueur et la joueuse sont conscients de qui joue en eux, plus ils et elles pourront œuvrer avec recul au service des "maîtres fous et maîtresses folles", qui sont en réalité tout sauf fous et folles ! L'initiation au "voyage" au tambour permet aux joueurs et joueuses d'être autonomes dans leur pratique. Ainsi, ils et elles rencontrent leur allié "maître fou, maîtresse folle". Ils et elles peuvent aller chercher sur le plan "du rêve" leurs "missions" et les éléments nécessaires à leur jeu. Ils et elles peuvent cheminer dans la face invisible de la réalité, connaître les différents "mondes" et aller chercher leurs "propres pouvoirs", les "médecines" qu'ils et elles portent...

L'association

Il s'agit d'une association loi 1901.  Article 2 : Objet de l'association loi 1901

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" Cette association, à but non lucratif, s’adresse à tout public. Elle a pour objectifs :

- D’aider à la création et au développement personnel à travers différentes pratiques.

- De développer l’intelligence intra et inter personnelle en allant vers la connaissance de soi.

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Pour cela elle considère les activités qu’elle propose (danse, chant, théâtre, clown, musique, peinture, écriture, méditation, artisanat...) comme un élément important de l’éducation, de la culture, de la santé publique, de l’intégration et de la participation à la vie sociale. L’association se propose d’agir principalement à travers la mise en place d’ateliers, formations, conférences, stages, productions artistiques, interventions en milieu institutionnel, privé ou associatif. L’association s’engage également à œuvrer dans le cadre de la réinsertion de public défavorisé ou rencontrant des difficultés (économiques, sociales, santé), par le développement du lien social et l’accessibilité aux pratiques, à partir d’actions relevant de l’animation, de l’accueil comme d’organisations diverses (forums, manifestations, etc.). Elle s’engage à respecter les droits de l’homme et la liberté d’opinion. Elle s’engage à respecter les règles d’hygiène et de sécurité applicables aux disciplines pratiquées en son sein."

L'Histoire du nom

Cette association a été fondée en 2017. Elle porte un nom en référence à la culture Guarani Kaïowá dont l’un de ses membres fondateur est issu. Avoir pour premier titre "Kaïowá" est une manière de rendre hommage et de soutenir les Guaranis et tous les peuples premiers, qui résistent et survivent tant bien que mal aujourd’hui encore. L’association soutient leur cause, en relayant par exemple les actions de survival international, en rachetant des terres aux Kogis auprès de l'association Tchendukua et en œuvrant partout où elle peut œuvrer.... La Culture guarani est nomade (peuple amérindien) Les Kaïowá sont des voyageurs et des explorateurs, en quête de "la terre sans mal". L'équipe associative avait choisi de marier cette origine (culture aujourd'hui en voie de disparition, comme bon nombre de peuples premiers) avec l'HEYOKA ("clown des contraires" chez les Lakota), en hommage et en soutien aux "clowns" un peu spéciaux du monde entier. L’heyoka est le plus populaire, c’est pourquoi nous l’avons choisi lui, de manière à ce que chacun puisse repérer facilement qu’il s’agit ici d'un personnage spécial, sorte de "clown sacré" à moins ce que ce soit l'inverse...

Ainsi, l’association de ces 2 noms, représente pour nous, l'ouverture vers la co-création tout en honorant les origines, les cultures (sans se les approprier), l'authenticité ethnique, qui anime notre sang et notre inconscient. Nous voulons croire que c'est la richesse de notre propre monde qui pourra nourrir "l'intelligence du cœur" du monde partagé.

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